Aidediag est une appli santé collaborative
Faites-nous part de vos suggestions et des cas difficiles que vous rencontrez,
Vous aussi, essayez Aidediag, l'application d'aide au diagnostic médical chez l'adulte !
Quatre problèmes diagnostiques réels parmi des milliers résolus avec le concours d’Aidediag…. pour exercer votre sagacité
Cas clinique N°1
Un ouvrier agricole âgé de 35 ans a été hospitalisé 6 fois quinze jours pendant l’année dans différents
services du CHU : gastro-entéro, hématologie, médecine interne, psychiatrie … et enfin à l’hôpital de
Sarlat où le logiciel Aidediag est utilisé. Ses symptômes sont toujours les mêmes :douleur abdominale
aiguë et anémie normocytaire. L’amélioration de son état pendant ses séjours à l’hôpital fait suspecter un
syndrome de Munchausen.
Si vous aviez été son médecin traitant, ce patient aurait-il été hospitalisé alors que le bilan complémentaire d’une anémie que vous auriez demandé montrait un taux de réticulocytes très élevé ?
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
Parmi les hypothèses diagnostiques, l’hémolyse aiguë et la rupture de la rate peuvent être éliminées compte tenu des différentes hospitalisations. De même, un début brutal à 35 ans n’est pas en faveur d’une hémoglobinopathie (drépanocytose, thalassémies).
Vous interrogez à nouveau votre patient sur une possible exposition au plomb, la récidive de la symptomatologie à chaque sortie d’hôpital pouvant aller dans ce sens.
Vous demandez une électrophorèse de l’hémoglobine et une plombémie qui valide le diagnostic de saturnisme lié à l’utilisation par votre patient d’assiettes artisanales en poterie peinte contenant du plomb.
Cas clinique N°2
Un jeune couple est hospitalisé fin décembre au petit matin pour céphalée, malaise, acouphènes, douleur abdominale et vomissements. Aucun antécédent notable. Absence de fièvre et examen clinique sans particularité en dehors d’une hypertension modérée.
La veille, le couple a dîné de fruits de mer et d’omelette aux cèpes.
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
Il s’agit d’une intoxication à l’oxyde de carbone : un vieux plancher laisse passer l’air venant de la cave où se trouve une chaudière à charbon défectueuse dans la chambre du jeune couple.
Cas clinique N°3
Un patient âgé de 63 ans, sans antécédent particulier, se plaint depuis 10 jours de polyarthralgies, de douleurs abdominales et de fièvre. Son examen clinique est normal en dehors de l’existence d’un purpura de type vasculaire.
Le bilan complémentaire montre : une VS/CRP accélérée, une créatinine élevée, une hématurie microscopique, l’absence de thrombopénie, des hémocultures négatives et l’absence d’anticorps antinucléaires.
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
Il s’agit d’un Purpura rhumatoïde de l’adulte.
Cas clinique N°4
Une femme de 60 ans, alcoolique est hospitalisée en urgence, pour dyspnée aiguë. Elle est depuis 2 jours
sous anticoagulants pour une suspicion de phlébite. A l’examen clinique : dyspnée, tachycardie et
acrocyanose bilatérale. La gazométrie surprend : hyperoxie et hypocapnie majeures !
Le diagnostic est fait en quelques clicks et le traitement injectable guérit la patiente en 5 minutes …
Quelles sont vos hypothèses diagnostiques ?
Il s’agit d’un « shoshin béribéri » se traduisant par une insuffisance cardiaque aiguë à débit élevé , lié à un déficit en thiamine. Traitement : une perfusion de 500mgr de Vitamine B1.